J'ai perdu tout ce que j'aimais de Sacha Sperling

mercredi 30 octobre 2013

Résumé : 
Pour se remettre du succès inattendu de son premier roman et de la déception du deuxième, Sacha s'est enfui un an à Los Angeles. De retour à Paris, l'accueil est glacial. Ses amis d'enfance lui reprochent de s'être inspiré d'eux pour façonner ses personnages, d'avoir révélé leurs secrets, d'avoir raconté leurs frasques. Et que peut un écrivain quand ses personnages se révoltent contre lui ? Les choses ont bien changé depuis l'époque du lycée, et l'ex-petite vedette littéraire semble sombrer dans la paranoïa... A mois que Sacha ait raison d'avoir peur.

Première phrase : 
Je voulais tout vive.

Dernière phrase : 
Et puis, Sacha ferme les yeux.

Le paragraphe : 
J'ai écrit pour être quelqu'un, et je suis devenu quelqu'un d'autre.

Page après page en dit : 
Long parfois, intéressant souvent, je garde donc un bon souvenir de ma lecture. Lire la suite.

Moi j'en dis :
Il s'agit du troisième roman de l'auteur.
Auteur que j'ai découvert en 2009 à la sortie de son fameux premier roman "Mes illusions donnent sur la cour". Ce livre je l'ai lu parce que l'auteur avait mon âge et à l'époque j'ai trouvé que l'argument valait mon achat livresque. Je l'ai lu et je ne l'ai pas aimé (vous n'avez pas encore vu passer mon avis de lecture dans la rubrique "Mais ça c'était avant" parce que chronologiquement on n'y est pas encore).

A l'époque je n'avais pas compris le succès du roman et encore moins son "buzz". Pour moi le scandale et le trash de l'intrigue avait déjà été vu, d'autant plus que les personnages n'étaient pas crédible et surtout l'auteur n'avait pas de style (dire qu'on l'a comparé à Sagan... ouai ouai Youuuhouuuu !)

Son nouveau roman est la suite de celui-ci et puis la suite de son second aussi (dont je ne parle même pas tellement mon achat raté me reste encore en travers de la gorge). Sacha nous raconte le succès de son premier roman, ne s'attarde pas trop sur l'échec du second, mais il nous parle surtout de ce qu'il a fait avant et pendant. Puis comme lui, on découvre l'après, quand il rentre à Paris, à son quotidien, à ses amis.

L'intrigue de son histoire tiens la route, au point qu'on est vite gagné par la paranoïa de Sacha.

Pour son nouveau roman on sent plus de maturité dans l'écriture et dans le style. Parce que oui son style c'est vraiment développé pour devenir vraiment bon.
Bon le côté récit de vie genre l'auteur qui "s'inspire" de sa vie quotidienne dans son histoire (auto-fiction), ça ne m'enchante pas. Quand c'est entre fiction et autobiographie ça me saoule, oui je l'ai dit. Ici, la frontière est floue, mais ça se lit.

Verdict : Un bon roman.

N'oubliez pas, c'est mon avis : Aimez, détestez, peu importe respectez.
Au plaisir.

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