Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l’on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu’il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu’à ce qu’il cesse de l’être…Nos faces cachées est l’histoire de cinq amis qui partent à la guerre. L’histoire d’amour d’une jeune fille pour un garçon brisé, d’un guerrier pour une fille ordinaire. L’histoire d’une amitié profonde, d’un héroïsme du quotidien bouleversant. Un conte moderne qui vous rappellera qu’il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous…
Première phrase :
Les Grecs croyaient qu’après la mort – toutes les âmes, bonnes ou mauvaises, se rendaient dans le royaume souterrain, gouverné par Hadès, et y demeuraient pour l’éternité, lit Bailey à haute voix.
Dernière phrase :
— Bonne nuit, Bailey.
Les paragraphes :
Durant les jours et les semaines qui suivent les attaques du 11 Septembre, la vie reprend son cours, mais tout est étrange, comme quand on porte son T-shirt préféré à l’envers : c’est toujours le même, pourtant il frotte aux mauvais endroits, les coutures exposées, les étiquettes pendantes, les couleurs fanées, les mots dans le mauvais sens. Or, contrairement au T-shirt, il est impossible de remettre les choses à l’endroit. C’est permanent. C’est la nouvelle réalité.
*
AVANT OU APRÈS ? Fern : Avant. L’anticipation est souvent meilleure que la réalisation. Ambrose : Après. La chose réelle, si on l’accomplit correctement, vaut toujours mieux que le fantasme. Fern n’en a aucune idée, donc elle ne poursuit pas la discussion.
*
— Il y a peut-être un but qui nous dépasse, un dessein plus grand auquel nous ne contribuons que petitement. Tu sais, comme ces puzzles de mille pièces ? En regardant une seule pièce du puzzle, tu ne peux absolument pas deviner à quoi il va ressembler au bout du compte. Et on n’a pas la photo sur la boîte du puzzle pour nous guider.
Melwasul en dit : L’émotion était trop forte pour que j’aie le temps de pleurer. Lire la suite.
Moi j'en dis :
Un roman acheté parce qu'un d'un coup, je l'ai vu partout. #InstantMouton.Sans lire le résumé, ni les avis de lectures. J'ai simplement eu envie de découvrir le roman comme si j'étais tombée dessus par hasard. Résultat, je ne m'attendais rien, je suis allée de surprise en surprise.. et je ne regrette pas du tout d'avoir cédé à la curiosité ! Ce roman est une belle découverte.
Il est difficile d'en parler sans lui faire perdre de son mystère, c'est une histoire qui mérite d'être découverte page après pages, sans avoir d'indice sur ce que l'auteur nous promet.
Ce roman c'est mille choses à la fois !
- Une histoire d'amitiés, celles d'inséparables : Rita, Fern et son cousin Bailey; Ambrose, Paul, Grant, Beans et Jesse.
- Une histoire de plusieurs amours : dans un sens, puis l'autre, synchro ou pas, caché ou assumé.
- Une histoire de dévouement : à un être cher, à un pays, à un Dieu.
Ce roman, ce sont des histoires bouleversantes qui se croisent (avec une touche d'espoir, bien dissimulée sous des couches et des couches de difficultés). Ce roman, c'est une pépite de philosophie. L'auteur apporte à ses lectures des passages de sagesses très instructifs.
Verdict : Une histoire touchante et tranchante ! Ne passez pas à côté.
Bonus : Je compare ce roman à ceux de John Green (Qui es tu Alaska et Nos étoiles contraires) *pas taper, laissez-moi finir*. Je les compare, parce que pour les trois romans, j'ai eu l'impression de rencontrer chaque personnage. Je veux dire, comme une rencontre physique. Ce sont des personnages auxquelles, il m'arrive de penser, comme a de véritables personnes. Le Gros, Gus, Alaska m'accompagne souvent dans mes réflexions sur le pourquoi du comment du monde par exemple. Maintenant, Ambrose, Fern et Bailey on rejoint la team.
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