Le Prophète de Khalil Gibran

lundi 25 mai 2020


Une langue limpide, des images évocatrices et fortes : à travers l'enseignement d'Al-Mustafa se dessinent quelques-uns des trésors de l'expérience humaine. Rien n'échappe à la leçon du Sage : amour, joie, liberté, douleur, connaissance de soi, beauté, couple, passion, mort... La vie la plus intime, comme les problèmes les plus quotidiens. Hymne à la vie et à l'épanouissement de soi, Le Prophète s'impose désormais comme l'un des textes cultes du xxe siècle. Je ne connais pas d'autre exemple, dans l'histoire de la littérature, d'un livre qui ait acquis une telle notoriété, qui soit devenu une petite bible pour d'innombrables lecteurs, et qui continue cependant à circuler en marge, comme sous le manteau, sous des dizaines de millions de manteaux, faudrait-il dire, mais sous le manteau quand même, comme si Gibran était toujours un écrivain secret, un écrivain honteux, un écrivain maudit. 
- Amin Maalouf.

Depuis au moins 10 ans, tous les ans, je relis « Le prophète ». Ce manifeste a un effet fulgurant sur moi, à chaque lecture j’y pioche une nouvelle inspiration. À chaque lecture, c’est un nouveau passage qui résonne en moi. 
Dans « Le prophète », Khalil Gibran, donne la parole à Al Mustafa, un sage qui s’apprête à quitter sa terre d’exil. Avant de retourner chez lui, il est apostrophé par les villageois qui lui demandent son point de vue sur des thèmes de la vie : amour, joie, liberté, douleur, connaissance de soi, beauté, couple, passion, mort... 
C’est l’occasion pour lui de déployer toute sa sagesse et ses trésors de l’expérience humaine qui allie à merveille le monde oriental et occidental. Ses paroles sont d’une grande simplicité. Elles sont intemporelles et universelles. Il y a dans chacune de ses pensées une glorification de l’épanouissement de soi, du lieu entre les êtres et une foi indéfectible en l’avenir.
N'oubliez pas, c'est mon avis : Aimez, détestez, peu importe respectez.
Au plaisir.

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