Résumé :
En tombant amoureuse du garçon le plus populaire du lycée, Rosalie, qui était très admirée, est devenue le souffre-douleur de tout le monde. Un jour, prise d'un accès de rage, elle s'en prend à son principal bourreau, qui meurt sous les coups. Le juge lui épargne une condamnation à mort et l'envoie dans un no man's land, au coeur de la Chine, où elle doit survivre à la radiation et aux violences.
Moi j'en dis :
L’histoire
c’est celle d’une jeune adolescente ordinaire, Rosalie. Vétérinaire en devenir,
amoureuse du garçon le plus populaire du lycée, cadette d’une famille douce et
aimante. Son quotidien est des plus plaisants. Et puis, tout déraille quand son
petit ami la quitte. Elle devient le souffre-douleur de son lycée. Après des
mois de harcèlement d’une violence inouïe, une exaction de plus l’entraîne dans
un accès de colère qui la pousse à agresser violemment son bourreau. Celle-ci va
mourir sous ses coups.
Rosalie est arrêtée. La justice fait son travail.
Et pendant ce temps, l’opinion publique s’empare de l’affaire et place la jeune fille au pilori.
Bien que mineure, Rosalie ne bénéficie d’aucune circonstance atténuante.
D’ailleurs, sa peine sera loin d’être ordinaire, parce que le contexte dans lequel évolue Rosalie ne l’est pas. Depuis que la vague d’attentats terroristes que le monde a connus a été requalifiée en Troisième guerre mondiale, le droit de certains pays s’est durci. Les grandes puissances ont décidé de revenir sur l’abolition de la peine de mort. Les Nations unies, en bon garde-fou, instaurent des alternatives à celle-ci : le don de plusieurs organes ou « l’enfermement dans un waste, un no man’s land aux conditions de vie inhumaines ».
En gros, on demande à Rosalie de choisir entre la peste et le choléra.
La mort, le don de plusieurs organes ou la vie dans une zone contaminée.
Elle
va choisir le waste. À travers ses yeux d’ingénu, on va découvrir ce nouveau
système. À partir de là, le roman prend une tournure inattendue, il prend des
airs de roman de survie en milieu hostile. Et il faut dire que l’auteur a su
créer un univers impitoyable, cruel et crédible. Il est question ici de
harcèlement, de culpabilité, de justice et du poids de la sanction
judiciaire.
Je
n’en dis pas plus pour permettre à chacun de découvrir tous les rebondissements
anxiogènes de cette histoire qui pousse à une lecture intensive pour savoir le
plus rapidement possible l’issue de cette aventure humaine.
Verdict : un roman dense et intense qui se situe dans un futur proche plutôt réaliste. Un futur qui fait tout bonnement froid dans le dos, alors pour me rassurer, disons qu’il s’agit d’une dystopie.
Rosalie est arrêtée. La justice fait son travail.
Et pendant ce temps, l’opinion publique s’empare de l’affaire et place la jeune fille au pilori.
Bien que mineure, Rosalie ne bénéficie d’aucune circonstance atténuante.
D’ailleurs, sa peine sera loin d’être ordinaire, parce que le contexte dans lequel évolue Rosalie ne l’est pas. Depuis que la vague d’attentats terroristes que le monde a connus a été requalifiée en Troisième guerre mondiale, le droit de certains pays s’est durci. Les grandes puissances ont décidé de revenir sur l’abolition de la peine de mort. Les Nations unies, en bon garde-fou, instaurent des alternatives à celle-ci : le don de plusieurs organes ou « l’enfermement dans un waste, un no man’s land aux conditions de vie inhumaines ».
En gros, on demande à Rosalie de choisir entre la peste et le choléra.
La mort, le don de plusieurs organes ou la vie dans une zone contaminée.
Verdict : un roman dense et intense qui se situe dans un futur proche plutôt réaliste. Un futur qui fait tout bonnement froid dans le dos, alors pour me rassurer, disons qu’il s’agit d’une dystopie.
Les infos :
Date de parution : 12/06/2019
Editeur : Editions Hachette
Nb. de page : 396 pages
Prix : 18€
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N'oubliez pas, c'est mon avis : Aimez, détestez, peu importe respectez.
Au plaisir.
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