Après « La guerre est une
ruse », un premier tome remarquable, qui a complètement
bouleversé ma vision de l’histoire nationale, j’ai attendu la
suite avec impatience. Et à sa sortie, j’ai décidé d’attendre
encore... pour avoir la possibilité de lire le dernier tome dans la
foulée, histoire d’optimiser la frustration. Le voilà paru, j’ai
pu dévorer « Prémices de la chute » !
Ici l’auteur s’intéresse à la période allant de 1996 jusqu’à
2001, l’année du basculement ! De la banlieue de Roubaix, à
l’ex-Yougoslavie en passant par les montagnes d’Afghanistan et de
Tibhirine, jusqu’au cœur de New York, il met en évidence des
ramifications saisissantes sur les fonctionnements et les rouages des
réseaux djihadistes.
Sous couvert d’une enquête menée
par l’intrépide commandant Laureline Fell, avec le très
borderline Tedj Benlazar pas très loin, l’auteur nous donne les
clés de compréhension des mécanismes du chaos, et avec ça, de la
naissance macabre d’Al-Qaïda. Leurs intuitions n’étant pas
écoutées par leurs supérieurs, DST, DGSE, FBI, CIA... tous sont à
côté de la plaque, ils décident de faire passer l’information
différemment. C’est là qu’entre en scène Réif Arno, un
journaliste, un brin dalleux et complètement manipulable, en quête
de l’article qui lui vaudra le prix Pulitzer du journalisme.
Ensemble ils nous entraînent dans les sillages du cataclysme.
Ce roman est tétanisant !
Volontairement je n’en dirais pas
plus.
Il me tarde,
désormais, de mettre la main sur « La fabrique de la
terreur ».
N'oubliez pas, c'est mon avis : Aimez, détestez, peu importe respectez.
Au plaisir.
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