Prix Goncourt du premier roman. | Prix Première. | Prix Régine Deforges du premier roman.
Grand frère est chauffeur de VTC. Enfermé onze heures par jour dans sa « carlingue », branché en permanence sur la radio, il rumine sur sa vie et le monde qui s'offre à lui de l'autre côté du pare-brise. Petit frère est parti par idéalisme en Syrie depuis de nombreux mois. Engagé comme infirmier par une organisation humanitaire musulmane, il ne donne plus aucune nouvelle. Ce silence ronge son père et son frère, suspendus à la question restée sans réponse : pourquoi est-il parti ? Un soir, l'interphone sonne. Petit frère est de retour.
Grand frère est chauffeur de VTC. Enfermé onze heures par jour dans sa « carlingue », branché en permanence sur la radio, il rumine sur sa vie et le monde qui s'offre à lui de l'autre côté du pare-brise. Petit frère est parti par idéalisme en Syrie depuis de nombreux mois. Engagé comme infirmier par une organisation humanitaire musulmane, il ne donne plus aucune nouvelle. Ce silence ronge son père et son frère, suspendus à la question restée sans réponse : pourquoi est-il parti ? Un soir, l'interphone sonne. Petit frère est de retour.
Quelle histoire, quelle histoire,
quelle histoire !
Une histoire qui nous captive.
Une histoire qui nous tient hors
d’haleine.
Une histoire qui nous bouscule.
Une histoire qui nous prend en otage.
Oui, en otage, car il ne faut pas se mentir pendant à lecture on est
touchée par le syndrome de Stockholm (enfin, rassurez-moi, dites-moi
que vous aussi…).
L’histoire, c’est celle de deux
frères en quête de sens, volontairement je n’en dirais pas plus.
L’écriture est divine.
Elle est savoureuse, vive, percutante
et fracassante, aux airs de Rachid Djaïdani.
L’auteur nous propose un roman
universel sur la fraternité et sur l’amour.
Un roman installé dans un contexte
solide, qui transpire tristement l’authenticité entre le bitume
parisien et la terre battue syrienne.
Un roman qui nous prend aux tripes, qui
réquisitionne toutes nos émotions. Notre empathie est manipulée et
on est prêt à tous pour croire en innocence, pour brandir le pardon
et octroyer une seconde chance.
J’ai ri. J’ai ri à gorge déployée.
J’ai ri nerveusement. Jai eu le cœur serré, les larmes au bord
des joues, le souffle coupé. Je suis tombé dans une profonde
tristesse. J’ai soupiré de soulagement. J’ai été en colère.
Triste. Essoufflé. Tétanisée.
N'oubliez pas, c'est mon avis : Aimez, détestez, peu importe respectez.
Au plaisir.
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