Résumé :
Paris, place de la Nation… Après une manif pro « Mariage Pour Tous », Solün, photographe de presse, découvre le corps inanimé d’une jeune femme. À l’hôpital où elle l’accompagne, elle fait connaissance avec ses potes – une bande d’artistes un poil allumés – et se lance avec eux à la poursuite des agresseurs. Le commandant Jourdan, officiellement chargé de l’enquête va moyennement apprécier leur aide…
Les oiseaux noirs de Twitter® et l’ombre de quelques monstres planent sur ce récit tandis qu’une mystérieuse DJ nous parle de vengeance et de création…
Première phrase :
Ils sont cinq, aligné devant l'immense mur.
Dernière phrase :
- Super !
Le paragraphe :
André l'a jetée dans cette cave sombre et humide en la dépouillant méthodiquement de ses grigris : son smartphone, son I-Pod, tous ces objets sas lesquels elle n'existe plus, incapable de survivre dans un monde aussi fade et silencieux que la réalité.
Moi j'en dis :
Quelle claque !
Daria, une jeune journaliste de jour et bloggueuse impertinente de nuit, est plongée dans le coma. Alors qu'elle était à une manifestation LGBT, elle a été blessée par balle. Grande question : la balle lui était destinée ? Ou elle était destinée à Z, la jeune fille qui l'accompagnait ?
A partir de là, le roman fourmille d'informations, d'hypothèses, de questionnement, de pistes. Deux enquêtes démarrent, celle de la police et celle du groupe d'amis de la victime.
La bande de copains est canon ! Ils sont engagés, dévoués, débrouillards et déjantés.. Oui, ils sont déjantés, alors que le roman ne l'est pas du tout. Il faut dire que le coeur du roman est sombre, presque terrible. Il est question de viol et même de viol en série.. des viols restés impunis, malgré les plaintes. Une chose en entrainant une autre, de nouvelles thématiques se révèlent : les policiers corrompus, les élus véreux et le système judiciaire vicié.
Dans ce roman, tout va très vite. Le style d'écriture est dynamique et vif. L'auteur fait le choix d'alterner le point de vue des personnages.. résultat j'ai eu l'impression d'avoir toutes les clés en mains, et pourtant le suspens reste entier jusque dans les dernières pages. J'ai également apprécié les extraits en tout genre distillés tout au long du roman : les articles du blog de Daria et les rapports de polices notamment.
Verdict : Ce roman m'a soufflée ! La fin est surprenante.. pour ne pas dire remuante. Il n'y en avait pas de meilleure, et pourtant il faut du temps pour l'assimiler. Admettre les failles d'un système pour la naïve que je suis, c'est presque brutale.
Bonus : Merci aux éditions du Poutan pour ce livre (vive les concours!) et à Marie-Hélène Branciard pour l'adooooorable dédicace.
Les infos :
Date de parution : septembre 2016
Editeur : éditions du Poutan
Nb. de pages : 259 pages
Prix : 17,50 €
Paris, place de la Nation… Après une manif pro « Mariage Pour Tous », Solün, photographe de presse, découvre le corps inanimé d’une jeune femme. À l’hôpital où elle l’accompagne, elle fait connaissance avec ses potes – une bande d’artistes un poil allumés – et se lance avec eux à la poursuite des agresseurs. Le commandant Jourdan, officiellement chargé de l’enquête va moyennement apprécier leur aide…
Les oiseaux noirs de Twitter® et l’ombre de quelques monstres planent sur ce récit tandis qu’une mystérieuse DJ nous parle de vengeance et de création…
Première phrase :
Ils sont cinq, aligné devant l'immense mur.
Dernière phrase :
- Super !
Le paragraphe :
André l'a jetée dans cette cave sombre et humide en la dépouillant méthodiquement de ses grigris : son smartphone, son I-Pod, tous ces objets sas lesquels elle n'existe plus, incapable de survivre dans un monde aussi fade et silencieux que la réalité.
Moi j'en dis :
Quelle claque !
Daria, une jeune journaliste de jour et bloggueuse impertinente de nuit, est plongée dans le coma. Alors qu'elle était à une manifestation LGBT, elle a été blessée par balle. Grande question : la balle lui était destinée ? Ou elle était destinée à Z, la jeune fille qui l'accompagnait ?
A partir de là, le roman fourmille d'informations, d'hypothèses, de questionnement, de pistes. Deux enquêtes démarrent, celle de la police et celle du groupe d'amis de la victime.
La bande de copains est canon ! Ils sont engagés, dévoués, débrouillards et déjantés.. Oui, ils sont déjantés, alors que le roman ne l'est pas du tout. Il faut dire que le coeur du roman est sombre, presque terrible. Il est question de viol et même de viol en série.. des viols restés impunis, malgré les plaintes. Une chose en entrainant une autre, de nouvelles thématiques se révèlent : les policiers corrompus, les élus véreux et le système judiciaire vicié.
Dans ce roman, tout va très vite. Le style d'écriture est dynamique et vif. L'auteur fait le choix d'alterner le point de vue des personnages.. résultat j'ai eu l'impression d'avoir toutes les clés en mains, et pourtant le suspens reste entier jusque dans les dernières pages. J'ai également apprécié les extraits en tout genre distillés tout au long du roman : les articles du blog de Daria et les rapports de polices notamment.
Verdict : Ce roman m'a soufflée ! La fin est surprenante.. pour ne pas dire remuante. Il n'y en avait pas de meilleure, et pourtant il faut du temps pour l'assimiler. Admettre les failles d'un système pour la naïve que je suis, c'est presque brutale.
Bonus : Merci aux éditions du Poutan pour ce livre (vive les concours!) et à Marie-Hélène Branciard pour l'adooooorable dédicace.
Les infos :
Date de parution : septembre 2016
Editeur : éditions du Poutan
Nb. de pages : 259 pages
Prix : 17,50 €
N'oubliez pas, c'est mon avis : Aimez, détestez, peu importe respectez.
Au plaisir.
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