Paris. Rue bleue. Dans les années 60. Moïse, onze ans, mal aimé, supporte comme il le peut de vivre avec seul avec son père. Monsieur Ibrahim, le vieux sage, tient l'épicerie arabe et contemple le monde de son tabouret. Un jour, le regard de monsieur Ibrahim rencontre ce lui de Momo et, de conversation en conversation, la vie devient plus souriante, les choses ordinaires extraordinaire...
Première phrase :
A onze ans, j'ai cassé mon cochon et je suis allé voir les putes.
Dernière phrase :
Arabe, ça veut dire ouvert la nuit et le dimanche, dans l'épicerie.
Le paragraphe :
Le non, on l'à déjà dans notre poche, Momo. Le oui, il nous reste à l'obtenir.
Moi j'en dis :
Une histoire de famille et d'amitié toute douce. Bien que les révélations sur l'histoire de Moise ne soit pas des plus tendre on a plaisir à le découvrir.
Sa rencontre avec Monsieur Ibrahim est fortuite et pourtant elle va radicalement changer les horizons de ce petit garçon.Son apprentissage des petites choses de la vie est divin. Apprendre à sourire, ça devrait être obligatoire.
Bien que (trop) court, Eric-Emmanuel Schmitt nous offre une fois encore un conte philosophique très touchant, qui une fois finie laisse place au travail de médiation du lecteur pour atteindre la profondeur de ce qu'il nous a suggéré.
Verdict : C'est un livre plein de sagesse, j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire.
N'oubliez pas, c'est mon avis : Aimez, détestez, peu importe respectez.
Au plaisir.
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