Nos Étoiles Contraires de John Green

jeudi 3 octobre 2013


Résumé : 
Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. 

C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. 

Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Première phrase : 
L'année de mes dix-sept ans, vers la fin de l'hiver, ma mère a décrété que je faisais une dépression.

Dernière phrase : 
Je les aimes.

Le paragraphe [Attention : Spoiler] : 
Je vais parler de maths. Je ne suis pas très forte en maths, mais je sais une chose : il existe des nombres infinis entre 0 et 1. Il y a par exemple : 0,1 et 0,12 et 0,112 et tout une ribambelle d’autres nombres infinis. Evidemment, l’ensemble de nombres infinis compris entre 0 et 2 ou 0 et 1 000 000 est beaucoup plus important que celui entre 0 et 1. Certains infinis sont plus vastes que d’autres, nous a appris un écrivain qu’on aimait bien, Augustus et moi. Il y a des jours, beaucoup de jours, où j’enrage d’avoir un ensemble de nombres infinis aussi réduit. Je voudrais plus de nombres que je n’ai de chances d’en avoir d’en avoir, et pour Augustus Waters, j’aurais voulu tellement plus de nombres qu’il n’en a eus. Mais, Gus, mon amour, je ne te dirais jamais assez combien je te suis reconnaissante de notre petite infinité. Je ne l’échangerais pas pour tout l’or du monde. Tu m’as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j’en suis heureuse.

Distinction : Meilleur roman 2012 selon le Time Magazine.

Entertainment Weekly en dit : 
Drôle, poignant, lumineux.

Markus Zusak (auteur du bestseller "La voleuse de livres") en dit : 
Un roman sur la vie, la mort et les gens qui se retrouvent coincés entre les deux. "Nos étoiles contraires", c'est John Green au sommet de son art. On rit, on pleure, et on en redemande.

Time Magazine en dit :
Ça fôle le génie. Ce livre est tout simplement dévastateur. Il affronte sans peur les émotions simples, directes, puissantes. »

Mélanie Blossier, libraire et chroniqueuse pour le magazine Page en dit : 
Alors qu'on craint de ne ressentir que de la tristesse en le refermant, ce livre nous fait aimer la vie plus que jamais.

Moi j'en dis : 
Une belle histoire d'amitié et d'amour. Une belle leçon de courage, de force et d'humilité.

Alors oui, la bataille contre le cancer est perdue, mais il reste la bataille pour mener une vie digne d'être vécue, et ça c'est tous les jours. On assiste en spectateur à la vie des trois ados pas comme les autres, on s'attache à eux, leurs joies sont les nôtre au même titre que leurs peines.

Ils sont drôles, touchants, arrogants. Ils sont pleins de sagesse et d'humilité. Ils ont du courage, de la force. Impossible de ne pas avoir de l'admiration pour eux. 

L'auteur parvient à nous transmettre leur histoire sans pathos, sans fioriture. Il nous parle de leur vie de façon simple et direct. Il parvient à les rendre crédible, à leur donner vie. Hazel, Gus et Isaac sont plus que des personnages de papier. Ce sont des vies qu'on croise et qu'on n'oubliera pas.

Verdict : John Green est un auteur à suivre. Après "Qui es-tu Alaska", "Nos étoiles contraires", m'a complètement convaincu de son génie à traduire des histoires avec beaucoup d’honnêteté, sans jamais tenter de les travestir. Chapeau bas !


N'oubliez pas, c'est mon avis : Aimez, détestez, peu importe respectez.
Au plaisir.

SUR INSTAGRAM

© L'habibliotakecare. Design by FCD.